je suis l'etrangere
Et je me demande si la vie n'est qu'une melodie, une partie de violon jouee par un grand maitre sur l'estrade du Circus Maximus a l'effigie de centaines de personnes perdues dans le desert ethylique entre le monde materiel et l'union avec l'Energie Creatrice.
Un aeroport, un pays, une langue, des visages.
Tout semble si reel, si paisible.
Je flotte dans un monde qui parait si naturel et pourtant c'est un vide chaotique qui regne toujours dans mon coeur.
Un vide, malgre que je ne ressens plus ce manque obsessif des mois passes.
Un vide, et pourtant je souris.
Un vide, mais mon ame est paisible dans une acceptation silencieuse du sort auquel je me suis mene, ou au sort qui m'est peut etre reserve; une resignation face a la fatalite.
C'est bien peut etre le calme qui precede la mort, le beau temps avant la tempete.
Je ne sais pas.
Je ne sais plus.
Je ne veux plus savoir.
Seule.
Je me retrouve dans un bar anglais d'un aeroport assise sur un fauteuil une cigarette a la main et un verre de bierre brune sur la table. Une atmosphere simple, une musique relaxante entrecoupee par les appels de boarding... Je suis seule ici, parmis tant d'etrangers, pour la premiere fois je ne me cache pas; mes cheveux releves, je deguste un plat avec gourmandise; pour la premiere fois je mange seule.
Je ne ressens pas de honte, pas de solitude ecrasante non plus, je suis venue ici volontairement et j'ai voulu faire cette experience. Chose banale dira t on, que de diner seul parfois. Mais non.
C'est une chose belle mais qui devrait rester un evenement volontaire et non une contrainte.
Un aeroport, un pays, une langue, des visages.
Tout semble si reel, si paisible.
Je flotte dans un monde qui parait si naturel et pourtant c'est un vide chaotique qui regne toujours dans mon coeur.
Un vide, malgre que je ne ressens plus ce manque obsessif des mois passes.
Un vide, et pourtant je souris.
Un vide, mais mon ame est paisible dans une acceptation silencieuse du sort auquel je me suis mene, ou au sort qui m'est peut etre reserve; une resignation face a la fatalite.
C'est bien peut etre le calme qui precede la mort, le beau temps avant la tempete.
Je ne sais pas.
Je ne sais plus.
Je ne veux plus savoir.
Seule.
Je me retrouve dans un bar anglais d'un aeroport assise sur un fauteuil une cigarette a la main et un verre de bierre brune sur la table. Une atmosphere simple, une musique relaxante entrecoupee par les appels de boarding... Je suis seule ici, parmis tant d'etrangers, pour la premiere fois je ne me cache pas; mes cheveux releves, je deguste un plat avec gourmandise; pour la premiere fois je mange seule.
Je ne ressens pas de honte, pas de solitude ecrasante non plus, je suis venue ici volontairement et j'ai voulu faire cette experience. Chose banale dira t on, que de diner seul parfois. Mais non.
C'est une chose belle mais qui devrait rester un evenement volontaire et non une contrainte.
Comments
salut chere... voyageuse !!!
g trop aime, surtout la resignation.... lutter c'est trop fatiguant ...aussi bien qu'assumer, donc resigner est plus paisible ..
j'espere que tu as passe de beaux temps la bas ....
bisou