Une Lettre
His words flow smoothly, each verse is a rainbow that plunges us into the obscure reality but soon rescues us, like a bird that catches you in freefall only to take you to higher realms.
The alternance between the description of the mal de vivre in situ and the ethereal visions of Lebanon he has is simply beautiful to read.
... Anything on an ageless man of millenary wisdom wandering in those mythical valleys?
The visit to Jeita grotto:
I had intentions on writing a small account of my visit, but i never could find the words and was unable to reproduce the magical breath that ensnared my senses when i was there.
Je marchais, j'avançais et mon regard était de partout, je marchais, la tête et les yeux vers le haut, sans avoir peur de trébucher tellement cette vision était belle.
La beauté impalpable de cet endroit était tellement contagieuse, tellement sacrée, que j'avais peur de parler a voix haute, d'ailleurs... je ne voulais pas parler.
C’était comme si l'univers entier a conspire, des millénaires durant, rien que pour la création de cette grotte. Et j'avançais, et le froid humide m'envahissait et je sentais que je marchais dans le pendule de Foucault, dans le livre, à travers les mots..
C’est les conspirations cosmiques, les complots divins, les machinations des éléments naturels, les forces, les énergies souterraines!!
J’étais Casaubon qui marchait, l'esprit étourdi dans le musée des mines en Allemagne, une reproduction a échelle réelle des souterrains.
Et tout avait un sens.
Tout, ou presque.
Parce qu'il y avait quand même une chose qui m'échappait.
J’étais dans cet endroit, dans cet utérus naturel, cet alambique géologique, et j'admirais incessamment la beauté qui m'entourait, envahie par des sentiments que personne autour de moi ne pouvait ressentir, que personne ne pouvait percevoir ou comprendre.
Dans la petite barque on nous a pris pour un tour de 3 minutes sur le lac glacial des entrailles de la terre.
Et a chaque tournant, les ombres que l'eau placide dessinait faisaient figures de monstres sous marins, des monstres oui ... pensais je.. Mais des monstres centenaires, doux, qui détenait la clef des mystères du monde souterrain.
La grotte était si profonde, et si grande... merveille de l'hasard, sculpture naturelle, artiste ectoplasmique..
Tout ça pour te dire mon cher, que sur l'une des stalactites de Jeita, était dessiné le visage de Gibran Khalil Gibran. Une coïncidence?, un jeux de l'hasard? Un complot par l'administration pour attirer les touristes?
Je ne sais.
Mais le visage ressortait de la glace et la bouche était tendue, et les traits en convulsions montraient un état de transe, comme si il criait au secours.. Comme si, fige dans la pierre par médusa, il désirait qu'on le sauvasse.
The alternance between the description of the mal de vivre in situ and the ethereal visions of Lebanon he has is simply beautiful to read.
... Anything on an ageless man of millenary wisdom wandering in those mythical valleys?
The visit to Jeita grotto:
I had intentions on writing a small account of my visit, but i never could find the words and was unable to reproduce the magical breath that ensnared my senses when i was there.
Je marchais, j'avançais et mon regard était de partout, je marchais, la tête et les yeux vers le haut, sans avoir peur de trébucher tellement cette vision était belle.
La beauté impalpable de cet endroit était tellement contagieuse, tellement sacrée, que j'avais peur de parler a voix haute, d'ailleurs... je ne voulais pas parler.
C’était comme si l'univers entier a conspire, des millénaires durant, rien que pour la création de cette grotte. Et j'avançais, et le froid humide m'envahissait et je sentais que je marchais dans le pendule de Foucault, dans le livre, à travers les mots..
C’est les conspirations cosmiques, les complots divins, les machinations des éléments naturels, les forces, les énergies souterraines!!
J’étais Casaubon qui marchait, l'esprit étourdi dans le musée des mines en Allemagne, une reproduction a échelle réelle des souterrains.
Et tout avait un sens.
Tout, ou presque.
Parce qu'il y avait quand même une chose qui m'échappait.
J’étais dans cet endroit, dans cet utérus naturel, cet alambique géologique, et j'admirais incessamment la beauté qui m'entourait, envahie par des sentiments que personne autour de moi ne pouvait ressentir, que personne ne pouvait percevoir ou comprendre.
Dans la petite barque on nous a pris pour un tour de 3 minutes sur le lac glacial des entrailles de la terre.
Et a chaque tournant, les ombres que l'eau placide dessinait faisaient figures de monstres sous marins, des monstres oui ... pensais je.. Mais des monstres centenaires, doux, qui détenait la clef des mystères du monde souterrain.
La grotte était si profonde, et si grande... merveille de l'hasard, sculpture naturelle, artiste ectoplasmique..
Tout ça pour te dire mon cher, que sur l'une des stalactites de Jeita, était dessiné le visage de Gibran Khalil Gibran. Une coïncidence?, un jeux de l'hasard? Un complot par l'administration pour attirer les touristes?
Je ne sais.
Mais le visage ressortait de la glace et la bouche était tendue, et les traits en convulsions montraient un état de transe, comme si il criait au secours.. Comme si, fige dans la pierre par médusa, il désirait qu'on le sauvasse.
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