inspirer

On ne peut respirer en volume plus que l’on en expire – il faut que l’équation s’annule sinon on trouble l’harmonie, l’ordre et il en résulte un chaos de la même intensité du trouble que l’on a commis.
Un chaos pour restituer l’ordre.
Comme lorsqu’on inspire arythmiquement ou trop vite et en grande quantité, il en résulte une période d’expirations anormales, arythmiques elles aussi et vidant une plus grande quantité d’air des poumons pour égaler celle qui a été inspirée.
Il faut supporter l’arythmie naturelle qui suit celle que l’on a produite, pour restituer la respiration à son rythme parfait, tel qu’il doit être, tel qu’il a été conçu.
Il est dangereux d’essayer d’altérer les lois qui régissent notre corps dans son harmonie divine, de même il est dangereux de vouloir altérer l’harmonie de notre existence, de nos desseins et karma qui cheminent paisiblement au rythme d’une respiration saine jusqu’au moment ou l’on essaye de trop inspirer – et alors voila qu’il suit naturellement un mouvement contraire tout aussi égal en intensité pour restituer a la balance sa fonction harmonieuse, a l’équation son égal, a l’acte son opposé.
Le cosmos dans ses formes micro ou macro cherche insensiblement la plénitude, l’unité. Chaque inspiration doit s’annuler par une expiration… et ainsi à l’infini.
Chaque action doit s’annuler par une autre. Le bien doit égaler le mal. Le juste se mesurer au faux.
Tout doit s’annuler comme dans une équation chimique, il ne doit pas rester de résidu impur et les charges doivent s’annuler – impérativement – des deux cotés. Les plus et les moins doivent nécessairement aboutir au zéro.
La balance de l’univers est la seule justice qui ne saurait se corrompre, car elle agit – ou réagit – de son essence et par nécessité de survie.
Si elle ne maintient pas cet ordre, elle se désintègre et tout l’univers avec elle.

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