suicide de l'oubli
La mort est certaine. L’oubli est certain de même dit-on.
Je m’afflige de ce sentiment, car qu’est l’oubli sinon une émotion qui prend l’âme et la divertie soit pour un moment court et délicieux soit pour une période indéfinie. L’oubli est maître de la délectation, il l’offre ou la dérobe de gré par ses opérations sur l’esprit. Ce qui tient de la raison tient aussi de l’oubli, de la force qui éloigne le souvenir, car si l’on abandonne par négligence notre être a la mémoire et le souvenir, ce qui résulte est l’antigone de la raison et rentre alors affermir les rangs des virtuelles émotions..
Je t’offre un adieu dont semblable tu ne verra jamais, prend en gage le souvenir de moi et souffre alors que je flotte dans les délices de l’oubli, ceci forgera ma raison et détruira la tienne. Tu me tues vainement ainsi, car le meurtre n’est pas fait de ta main vengeresse mais de mon esprit seul. Suicide de l’oubli.
Pas du tout, je ne permettrai pas que tu t’en défasses si simplement ma chère, je te convie à venir. Viens. Et tu en repartiras encore plus affligée. Vainement tu essayeras de persuader, tes sophismes ne nourrissent que mon ardeur et ma croyance.
Mais je t’aime.
Rien du tout. Tu mourra, et moi aussi. Cela est aussi certain que le plaisir de ton oubli et la souffrance de mon souvenir. Car il faut l’admettre, souvenir et oubli sont deux chose si contraires, qu’il ne conviendrait pas de les rapprocher ou de les attribuer a la même faculté. On l’a dit, l’une tient de la raison qu’elle maintient, et l’autre tient de ce qui est ir-raisonable soit les sentiments. L’une de l’esprit et l’autre du cœur.
Regarde la flamme, la mort arrive, elle ne tardera plus maintenant.
Je m’afflige de ce sentiment, car qu’est l’oubli sinon une émotion qui prend l’âme et la divertie soit pour un moment court et délicieux soit pour une période indéfinie. L’oubli est maître de la délectation, il l’offre ou la dérobe de gré par ses opérations sur l’esprit. Ce qui tient de la raison tient aussi de l’oubli, de la force qui éloigne le souvenir, car si l’on abandonne par négligence notre être a la mémoire et le souvenir, ce qui résulte est l’antigone de la raison et rentre alors affermir les rangs des virtuelles émotions..
Je t’offre un adieu dont semblable tu ne verra jamais, prend en gage le souvenir de moi et souffre alors que je flotte dans les délices de l’oubli, ceci forgera ma raison et détruira la tienne. Tu me tues vainement ainsi, car le meurtre n’est pas fait de ta main vengeresse mais de mon esprit seul. Suicide de l’oubli.
Pas du tout, je ne permettrai pas que tu t’en défasses si simplement ma chère, je te convie à venir. Viens. Et tu en repartiras encore plus affligée. Vainement tu essayeras de persuader, tes sophismes ne nourrissent que mon ardeur et ma croyance.
Mais je t’aime.
Rien du tout. Tu mourra, et moi aussi. Cela est aussi certain que le plaisir de ton oubli et la souffrance de mon souvenir. Car il faut l’admettre, souvenir et oubli sont deux chose si contraires, qu’il ne conviendrait pas de les rapprocher ou de les attribuer a la même faculté. On l’a dit, l’une tient de la raison qu’elle maintient, et l’autre tient de ce qui est ir-raisonable soit les sentiments. L’une de l’esprit et l’autre du cœur.
Regarde la flamme, la mort arrive, elle ne tardera plus maintenant.
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